Jésus nous surprend et Il connaît mieux que nous nos besoins. Béatrice voulait se rapprocher de Lui, trouver un renouveau pour sa foi, Jésus Lui, voulait transformer toute sa vie…
Béatrice, qui a grandi dans une famille chrétienne où Dieu occupait une très grande place, où chacun avait un engagement chrétien qui le rendait heureux, pensait être bien préparée à la vie. Pourtant « il me manquait cette chose essentielle, je n’avais jamais fait cette rencontre personnelle avec Dieu », raconte-t-elle.
L’épreuve
Et l’épreuve qu’elle allait traverser révélerait ce manque. Pendant six ans, atteinte de polyarthrite, Béatrice ne pouvait plus bouger les bras. Violoniste, elle ne pouvait plus jouer. Elle ne pouvait plus s’habiller ni même ouvrir une porte sans souffrir. Elle était une « intouchable », dit-elle, au sens où on ne pouvait pas la toucher. Pire encore, la douleur l’avait isolée physiquement et moralement : elle s’était repliée sur elle-même.
En 2019, un ami l’invite à un Parcours Alpha. Elle accepte sans hésiter. Et puis, elle ne se sent pas à l’aise, et elle pense à abandonner. Mais l’accueil est chaleureux et bienveillant, son ami toujours présent, elle se sent en confiance et elle s’accroche.
Les bras de Jésus
Pendant un moment de prière, elle est frappée par une statue de Jésus en croix. Ses bras étendus la bouleversent, lui offrent la vie. L’armure de Béatrice commence à se fissurer, elle entend son appel. Sa guérison est en marche.
Le temps passe, Dieu poursuit son œuvre en elle. Six mois plus tard, le jeudi de l’Ascension, elle participe à une réunion dans une Eglise, et le partage sur le thème de la guérison se termine par ses mots : « Qui touche qui ? » Béatrice reste sans voix.
« Intouchable »
« Intouchable, j’étais invitée à toucher Le Christ, pour cette guérison qu’il m’offrait, explique-t-elle. J’étais dans un état tel que j’ai senti que Le Christ lui-même me touchait, et par ce verbe “toucher”, il me guérissait complètement : corps, âme et esprit. »
Et en effet, Béatrice est guérie. En l’espace de quelques jours, elle rejoue du violon, elle retourne à la piscine, elle refait du ping-pong. Elle peut porter un verre à ses lèvres sans souffrir. Son médecin ne comprend pas, il lui dit que la maladie peut revenir. Mais elle se sait guérie. Béatrice a trouvé bien plus que ce qu’elle cherchait, une véritable relation avec Dieu et une guérison complète : la vie. « Je continue à être émerveillée de cette grâce qui m’a été donnée », confie-t-elle.