Le mari de Sophie rentre un soir et lui dit qu’il part. Elle n’avait pas vu ce moment venir. Pour Sophie, la chute est vertigineuse. « Tout s’est effondré, ça a été comme un tremblement de terre où le sol se dérobe sous vos pieds », raconte-t-elle. Elle touche le fond. « Dans un divorce, bien souvent, il n’y en a pas un qui est noir et l’autre qui est blanc, poursuit elle. Il y en a un qui est plus gris que l’autre… Mais après, il faut avancer ».
Elle raconte que c’est son chien un jour qui lui a sauvé la vie – sa présence, son regard. « Je dois la vie à mon chien. »
Très entourée par sa famille et ses amis, et suivie par une psychiatre, elle dit leur devoir énormément. « C’est très difficile de guérir si on n’est pas accompagné », souligne-t-elle. Venez rencontrer Sophie le 10 mars lors de notre Colloque Rupture du Lien conjugal. Nous échangerons sur cette question de l’accompagnement, de la solitude. Le poids de la solitude peut ne pas être une fatalité lors d’une rupture.
Sophie partagera généreusement son expérience avec nous, et plusieurs spécialistes nous aideront dans notre réflexion sur ce thème.