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Billet spirituel : Alors Jésus se mit à pleurer.

Savez-vous à quel moment nous voyons Jésus pleurer pour la 1ère fois dans les Evangiles ? C’est quelques jours avant la fête de Pâques, juste après la mort de son ami Lazare. Cela d’abord nous attendrit, comme les juifs qui disaient en regardant la scène : « Voyez comme il l’aimait ! » (Jean 11, 36).
Mais lorsqu’on connaît la suite de l’histoire (la résurrection de Lazare), on peut être surpris : pourquoi pleurer si l’on sait que l’on pourra ressusciter son ami ? 
Pourquoi Jésus n’a-t-il pas fait le même reproche qu’à l’entourage de la fille de Jaïr : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » (Marc 5, 39). 

Peut-être les larmes de Jésus ont-elles un message à nous donner. Je vous propose de nous y arrêter :
La mort de Lazare touche Jésus et Lui rappelle que depuis le péché d’Adam, les hommes enterrent et se séparent de leurs proches, que leurs amitiés ne sont pas éternelles : que la haine, l’indifférence ou la mort finissent par les séparer. 
Par ces larmes, Jésus exprime Sa compassion pour l’humanité souffrante. 
Par ces larmes, Jésus nous accompagne dans nos souffrances. 
Par ces larmes, Jésus bénit l’humanité avec l’eau qui sort de Son cœur. 
Par ces larmes, en Jésus s’affermit le désir de vivre jusqu’au bout Sa Passion : de donner Sa vie pour ses amis !
Quand Il porte Sa Croix quelques jours plus tard, « Jésus se tourna [vers les femmes qui pleuraient à son passage], et dit : Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur Moi ; mais pleurez sur vous et sur vos enfants. » (Luc 23, 28)
Jésus souffre finalement plus de la souffrance des hommes que du supplice ignoble de la Croix…

Pour vivre cette semaine Sainte en communion avec le Christ, je vous invite à vous joindre à Ses larmes, pour prendre conscience, avec Lui, de la souffrance des hommes. 
Par Sa mort, Il nous promet de compatir à nos souffrances et de leur donner un sens. 
Mais surtout, par Sa résurrection, Il promet aux hommes et aux femmes, à la fin des temps, d’essuyer « toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » (Apocalypse 21 :4)

Nos amis, notre famille, nos voisins, nos collègues savent-ils que c’est cela, la promesse de la fête de Pâques ?

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