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Billet spirituel : Être heureux

Nous avons tous le désir de nous trouver dans cet état.

Les vœux, souvent conventionnels, que l’on s’échange au début de l’année, sont là pour souligner ce souhait du bonheur. Mais ces vœux sont généralement des vœux humains : la santé, la réussite, des amitiés, la richesse…

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux » (Matthieu chapitre 5 verset 3). Cette promesse de Jésus dans le sermon sur la Montagne ainsi qu’une phrase du pape Benoît XVI dans son Décalogue de la Sérénité m’ont aidé à mieux comprendre le vrai bonheur.

Est-ce là vraiment le bonheur ? Tout d’abord, ne pas se complaire dans le regret du passé ou se ronger pour les problèmes de l’avenir. « Rien qu’aujourd’hui, j’essaierai de vivre ma journée sans chercher à résoudre les problèmes de toute une vie » (Décalogue de la sérénité).

Vivons résolument dans le présent. Ensuite s’aimer soi-même, avec ses forces et ses faiblesses, ses talents et ses défauts. C’est en se connaissant, en assumant notre pauvreté, et en écoutant le dessein de Dieu sur nous que nous pouvons être co-auteurs de notre bonheur.

Aimer est un immense bonheur : aimer ceux qui vous aiment, aimer ceux qui ne vous aiment pas, aimer ceux qui vous font du mal. « Aimer, c’est tout donner et se donner soi-même » nous dit Thérèse de l’Enfant-Jésus.

Enfin le bonheur suprême, c’est s’abandonner totalement à Dieu. C’est le cri du cœur de Charles de Foucauld : « Mon Père, je me confie en vous, mon Père, je m’abandonne à vous. Mon Père, faites de moi tout ce qu’il vous plaira. Quoi que vous fassiez de moi, je vous remercie. »

Quand nous en serons là, nous serons comblés. Mais il nous faudra sûrement toute une vie pour y arriver !

Comme disait Sénèque, auteur latin : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ».

Alors, allons-y et même, si j’ose dire, allons-y gaiment !

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